Il est né le divin enfant

Il est né le divin enfant et je vais enfin pouvoir être médisante. Je ne l'ai pas été plus tôt car il faut respecter les femmes qui portent la vie, indépendamment de leurs origines et de leurs statuts, n'est ce pas? L'enfant présidentiel tant attendu (?) par les Français, est née et d'après les prédictions d'un journaliste de Marianne, il y a quelques mois, nous allons avoir droit aux dragées, photos style people, faire-parts en tout genre et les paillettes qui vont avec. Eh bien, non! Détrompez-vous, il parait que les heureux parents sont bien décidés à se la jouer discrets. Terminée la période bling-bling et consorts de la consécration de mai 2007, les dîners au Fouquet's pour remercier les fidèles, les voyages en Egypte accompagné de la promise. C'est fini! A la veille du prochain, peut-être, mandat, N.Sarkozy et son épouse ont décidé de vivre cachés pour enfin être heureux. Le Président a compris que le glamour, en ces temps de récession économique, c'est déplacé. Ouf! On l'a échappé belle. Parce que Mme Carla Bruni Sarkozy me donne de l'urticaire et ces propos médisants n'engagent que moi, bien sûr. C'est épidermique. On ne peut aimer ni être aimée de tout le monde, n'est-ce pas?Que celles et ceux que cela dérange parce que l'affection qu'il(elle)s portent à l'épouse du Président ne supporte pas des écarts de langage ou d'écriture à son égard, détournent les yeux.

Tout dans l'attitude de la dame semble emprunté, les gestes paraissent avoir été étudiés pour faire simple mais le résultat est l'opposé de la simplicité. Tout semble faux, du toc. Ses minauderies, ses "monmari", ses penchements de tête m'horripilent. Justine Lévy, la fille du philosophe qui a joué les Brad Pitt en Afghanistan, a expliqué, en long et en large dans son bouquin "Rien de grave", le mode de fonctionnement de Paula alias Carla: ôtes-toi de là que je m'y mette, on balaie tout sur le passage pourvu qu'on arrive au sommet. Vu de l'extérieur, on veut bien y croire à l'histoire d'amour entre le prince et la roturière, pardon, l'aristocrate mais on n'y croit pas. Donc aristocrate, née avec une cuillère en or dans la bouche et, de surcroit, de gauche. "Ce n'est pas incompatible!" Entend-on dans l'assemblée. Ah? On en connait d'autres qui se prélassent dans cette gauche caviar. On ne va d'ailleurs pas tous les citer.
Vous pouvez aussi visiter le blog d'Iboux qui traite du même sujet.
Bah! Avec le temps.....




Image empruntée à "La gauche caviar" sur Facebook.

La France a raté le coche

Je suis déçue car la France a raté le coche: la possibilité d'élire une femme à la Présidence de la République. En 2007 déjà, elle est passée à côté de l'occasion mais là, il s'agissait de deux partis opposés, la gauche et la droite. Aux primaires PS de 2011, deux choix possibles pour élire une femme au sein d'un même parti et pourtant, aucune ne remporte le suffrage nécéssaire. C'est un homme que les Français ont choisi. C'est dire à quel point le chemin est long pour faire changer les mentalités.
Un homme



Et une femme

Un même parti politique, à quelques détails près, le même programme et pourtant, un reflexe dépassé, le choix s'est porté sur un homme.

Rien que des bonnes nouvelles

Rien que des bonnes nouvelles...
Après plus de 500 jours sans gouvernement, la Belgique semble avoir trouvé une solution à une crise politique qualifiée d'historique. Les différents partis ont négocié, sans la NVA cette fois, et nous ont concocté une réforme de l'état qui semble avoir été approuvée par tous. Ouf! On respire. Rassurés, les Belges ne cachent pas leur émotion car il s'en est fallu de peu que ce pays se volatilise.
Donc, Benoît Poelvoorde qui, au plus fort de la crise, avait déclaré qu'il se laisserait pousser la barbe tant qu'il n'y aurait pas de gouvernement, peut enfin se raser (non, ce n'est pas une histoire belge). Terminée la grève du sexe suggérée avec ironie, il y a quelques mois, par la députée Marleen Temmerman. Le premier ministre de transition, Yves Leterme ne peut plus invoquer cette raison pour s'offrir des ébats extra-conjugaux. Fini, terminé, Madame reprend du service.
Personnellement, je peux enlever le gadget "Camping" de mon blog. Aux prochaines présidentielles Françaises, je n'aurai pas l'occasion ni la chance de voter pour une femme.
C'est Albert II qui a servi de détonateur à nos politiques. Le 21 juillet 2011, lors de son discours télévisé pour la Fête nationale, les spectateurs ont craint que le Roi des Belges ne frappe du poing sur la table. Le discours était concis, précis, osé et a touché la cible en plein coeur. Marqué par des négociations stériles entre formateur, conciliateur et démineur (sic), on a vu le Roi se décomposer de jour en jour. Ce 21 juillet, il a prouvé qu'il n'était pas un roi fantoche ainsi que l'exige la Constitution belge. En 1990, son frère Baudoin 1er avait lui aussi marqué les esprits lorsqu'il avait choisi, ce qui était son droit, de ne pas approuver le projet de loi visant à autoriser l'avortement. Il était d'ailleurs prêt à assumer les conséquences de son geste même une éventuelle abdication si une solution n'était pas trouvée. Sous la houlette de Wilfried Martens, alors Premier Ministre, une parade juridique fut élaborée permettant au Conseil des Ministres de constater que le Roi était dans l'impossibilité de régner durant 2 jours pendant lesquels la loi fut votée.

Du côté de la France, DSK fait amende honorable devant une Claire Chazal qui semble avoir perdu son sens critique et son talent journalistique.

Quant à la dernière bonne nouvelle, nous arborerons bientôt un tee-shirt aux couleurs de l'Europe pour démontrer notre satisfaction et notre bonheur de vivre dans ces Etats Européens dont la gestion exemplaire force l'admiration. Le remboursement de la dette grecque, à moyen ou à long terme, affaiblira notre pouvoir d'achat. C'est la rançon de la gloire: nous sommes Européens et nous le valons bien...

Un an déjà!

A Times Square, j'ai vu une bande publicitaire, en fait, j'ignore s'il s'agissait de pub, qui mentionnait ceci: "Blogging is a healthy obsession. "Bloguer est une saine obsession ". Paradoxal quand on sait que, par définition, une obsession ne peut être saine. Peu importe, je continuerai à bloguer au-delà du 1er anniversaire de ce blog qui aura lieu dans quelques jours, le 13 octobre exactement. Un an, c'est très jeune. Un an pour faire mes premiers pas entre balbutiements et maladresses, je suis parvenue, tant bien que mal, à l'étoffer. Au début, lors de mes pérégrinations dans la blogosphère, j'ai consulté des dizaines de blogs qui ne correspondaient pas à ce que je recherchais. Et puis, un jour, je suis tombée sur le plafond de verre d'Olympe et c'est là que tout a commencé: je me suis sentie chez moi, à la maison, at home, quoi! Inconsciemment ou consciemment, Olympe m'a appris que le monde des blogueurs était finalement semblable au monde réel et que pour recevoir, il fallait pouvoir donner. A condition qu'il s'agisse de réelle générosité et pas uniquement dans le but de recevoir, cela va de soi.

En un an, j'ai fait quelques rencontres intéressantes et surtout enrichissantes, Hypathie avec laquelle nous avons, sur certains points, des divergences de vue alors que sur d'autres, nos idées convergent. Mais c'est cette diversité qui est enrichissante. J'aime aussi me balader en Inde chez Bombay Magic, chez Mademoiselle, au Cafebabel, chez Claire, Le petit blog est dans le pré, chez la femme de George et tous les autres....Sans oublier le Blog de Sel de Marcel Sel, incontournable pour discuter de politique belge et qui, je crois, détient le record de 765 commentaires! Mais comme dirait Seth Godin , peu importe les commentaires car cela peut inciter l'auteur du blog à n'écrire que des billets susceptibles d'intéresser les lecteurs qui commentent. Un peu tiré par les cheveux mais pas tout à fait faux.

Un an, ça passe décidément trop vite.