Les actualités internationales d'hier et d'aujourd'hui, people, politique, années 60-80 et les actus perso de Michelle Black, hantée par l'American dream, revues et corrigées, avec dérision, par elle-même, blogueuse en quête désespérée d'un éditeur.
mercredi 27 octobre 2010
mardi 26 octobre 2010
JOUR J-2
Tandis que Bart De Wever se prend pour un empereur romain, qu'il cite des "Alea jacta est" à chaque interview, que Sarko le magnifique a réussi sa réforme des retraites sans (trop!) d'effusion de sang, du moins selon le ministère de l'intérieur qui a tenu, le 23 octobre 2010, à apporter les informations suivantes, je cite: "L'opération de déblocage a été effectuée par les forces de sécurité dans le calme et sans qu'aucun incident n'ait été à déplorer", je ploie sous le poids des ans.
Je tente de repousser l'échéance mais la date est là sous mes yeux. Le 28 me nargue: il décompte les jours qui me mènent vers l'inéluctable...
Je tente de repousser l'échéance mais la date est là sous mes yeux. Le 28 me nargue: il décompte les jours qui me mènent vers l'inéluctable...

vendredi 22 octobre 2010
Comme Madonna is desperately seeking Susan, Michelle Black cherche éditeur désespérément
Michelle Black cherche éditeur désespérément.........Elle devrait, peut-être, se référer à l'article de Seth Goldin sur The new dynamics of book publishing. Sûr que ça l'aidera, du moins, ça l'empêchera de pleurer sur son sort. "Scratch". Elle sort un kleenex de sa boîte customisée façon bio. Eh, oui! Vous remarquerez que j'ai utilisé le mot kleenex qui signifie, en réalité, mouchoir en papier, pour ceux qui l'ignoreraient. "On nous prend pour des imbéciles!" Entend-on dans l'assemblée.
Résumons: Michelle Black déprime grave. Elle se pose des questions existentielles:"D'où venons-nous, que sommes-nous, où allons-nous, sans talent?" Et la réponse tombe comme le couperet sur la nuque du condamné: "Je suis dépourvue de talent". L'auto-dénigration. La pensée négative par excellence. Vive la méthode Coué. Vous savez, cette méthode d'auto-suggestion qui tente de vous persuader que vous êtes intelligent alors que vous êtes con, que vous êtes beau alors que vous êtes moche, que vous le valez bien alors que vous n'utilisez pas les produits L'Oréal. Après tout, n'est pas Banier qui veut! Ce n'est pas donné à tout le monde d'être le bouffon de la Reine, encore moins une pute de luxe parce qu'à ce niveau-là, y a intérêt à savoir manoeuvrer. Du tout grand Art!
Faut-il s'appeler Lévy pour parvenir à capter l'oeil d'un éditeur? Justine (Pauvre Justine qui s'est fait piquer son mari par Terminator, alias Paula, alias Carla B.S, démonstration autobiographique dans son roman "Rien de grave"), Marc, Elisabeth, Juliette, BHL?
"BHV" ? Hurle un petit rondouillard, flanqué d'un tee-shirt à l'effigie du Lion de Flandre et planqué dans le fond de la salle.
Bravo, mec! Bravo la culture! Revois tes classiques et boucle-la!
"Develop your own voice" (Traduction littérale: développer votre propre voix) Commente, à grands renforts de slogans, le monde éditorial anglophone. Voie? OK. Les voies du Seigneur sont impénétrables mais faut pas pousser, tout de même....
Résumons: Michelle Black déprime grave. Elle se pose des questions existentielles:"D'où venons-nous, que sommes-nous, où allons-nous, sans talent?" Et la réponse tombe comme le couperet sur la nuque du condamné: "Je suis dépourvue de talent". L'auto-dénigration. La pensée négative par excellence. Vive la méthode Coué. Vous savez, cette méthode d'auto-suggestion qui tente de vous persuader que vous êtes intelligent alors que vous êtes con, que vous êtes beau alors que vous êtes moche, que vous le valez bien alors que vous n'utilisez pas les produits L'Oréal. Après tout, n'est pas Banier qui veut! Ce n'est pas donné à tout le monde d'être le bouffon de la Reine, encore moins une pute de luxe parce qu'à ce niveau-là, y a intérêt à savoir manoeuvrer. Du tout grand Art!
Faut-il s'appeler Lévy pour parvenir à capter l'oeil d'un éditeur? Justine (Pauvre Justine qui s'est fait piquer son mari par Terminator, alias Paula, alias Carla B.S, démonstration autobiographique dans son roman "Rien de grave"), Marc, Elisabeth, Juliette, BHL?
"BHV" ? Hurle un petit rondouillard, flanqué d'un tee-shirt à l'effigie du Lion de Flandre et planqué dans le fond de la salle.
Bravo, mec! Bravo la culture! Revois tes classiques et boucle-la!
"Develop your own voice" (Traduction littérale: développer votre propre voix) Commente, à grands renforts de slogans, le monde éditorial anglophone. Voie? OK. Les voies du Seigneur sont impénétrables mais faut pas pousser, tout de même....

dimanche 17 octobre 2010
Bruxelles....Bruxelles que j'aime.....

"Ich bin ein Brusseleir" Lance Manneken-Pis aux millions de touristes venus l'admirer. Quelle langue parlera-t-il bientôt? Car la Belgique est sur son derrière. L'artisan de ce gigantesque foutoir n'est autre qu'un certain Bart, l'empereur ou, plutôt, la masse d'électeurs flamands qui s'est ralliée à son camp. Revenge! "Nous tenons notre revanche!" Doit clamer cette masse à l'instant même où j'écris ces lignes. Après la haine viscérale, la joie de se voir enfin reconnus (Ne l'étaient-ils pas avant?). Et dans ce bordel, que va devenir Bruxelles? Ma Bruxelles, ma ville, quoi, celle où je suis née. Un jour lointain, peut-être avais-je déjà le sentiment d'une menace imminente, je me souviens avoir dit: "Le jour où Bruxelles deviendra flamande, je me casse de la Belgique". Le temps est-il venu de faire mes valoches?
Le grand Jacques doit se retourner dans sa tombe là-bas aux Marquises. Lui qui chantait le temps où Bruxelles brusselait. Le petit Jacques aussi du reste. Non qu'il fût petit. Il n'était petit que de taille, sinon, c'était un grand Monsieur, c'était mon père. Sois heureux de ne pas avoir vécu ce que nous sommes en train de vivre. Car Bruxelles, c'était aussi ta ville. Toi qui, pendant la guerre, arpentait ses rues, la peur au ventre de devoir te déculotter sur les ordres des soldats allemands. Peur qu'ils ne découvrent ton secret. Tu y as échappé à ces camps maudits, probablement, pour une seule raison: quand il le fallait, tu parlais le bruxellois (Ce dialecte flamand mélangé au français qui est, de nos jours, encore utilisé dans les Marolles, autour de la Place du Jeu de Balle). Et quand, gamin, tu jouais au canal avec ton copain Constant Vanden Stock. Des années plus tard, tu y as créé ton entreprise qui t'a valu bien des honneurs.
"Ik ben een echte Brusseleir, Meneer". Malgré le facies qui ne pouvait démentir que tu puisses être juif, le fait de parler le bruxellois t'a sauvé la vie.
Alors Papa, Bruxelles flamande? On ne va pas les laisser faire....
jeudi 14 octobre 2010
Actus d'hier et d'aujourd'hui: suite

Même Carlaaaa Bruni-Sarkozy (Non, elle ne se mêle pas, tous les matins, à la foule des anonymes pour aller bosser). Du reste, elle a trop à faire: s'occuper de sa fondation, de son "monmari", gratter la guitare, prendre rendez-vous avec son chirurgien (Celui qui lui remonte les pommettes et accentue son côté félin (Viens ici que je te griffe). Non, je veux dire que Carla B.S. a, elle aussi, son petit American dream dans sa petite tête. D'ailleurs, n'a-t-elle pas tenté d'exercer son faux charme auprès de la brillantissime Michelle (Obama), pas moi, lors de sa visite à Strasbourg au sommet de l'Otan. Malgré le fait que Nicolas clame à qui veut l'entendre: "Obama, c'est mon copain!", Michelle, elle, n'aurait aucune envie de faire "amie-amie" avec l' épouse aimante de Sarko le magnifique. Ne l'a-t-elle pas démontré à Strasbourg? Un regard qui en dit long et quel regard!
Sources et photo: article "La biographie que l'Elysée veut étouffer" du magazine Marianne du 11 septembre 2010.
Il ne faut, tout de même, pas mélanger les torchons et les serviettes. Entre une première dame, ex-danseuse de catwalk et sussureuse de tubes et une first Lady, sortie de Princeton et de Harvard, y a, comme qui dirait, une sacrée différence. Entre celle qui est "née peignée" (expression argotique bruxelloise) cad, celle qui est née avec une cuillère en or massif dans la bouche et celle qui a trimé pour, ne fût-ce que s'intégrer dans l'univers quasi hermétique de l'Université de Princeton au début des années 80, époque pendant laquelle il n'était pas de bon ton qu'un black, à fortiori une femme, y soit admise, y a pas photo. Fraîchement diplômée, Michelle O. s'est forgée une réputation dans un cabinet d'avocats, plaçant la barre toujours plus haut avec une détermination qui force l'admiration. Etre noire dans le South Side du Chicago de l'époque, n'était pas une mince affaire. Il fallait avoir du cran pour réussir à s'imposer. Se penchant avec empathie sur le sort des plus démunis devant la loi, elle n'a pas ménagé ses efforts. Lorsque Carla s'en va visiter l'Afrique pour des raisons humanitaires, elle se fait du souci à propos de sa tenue vestimentaire. Qu'est-ce que les petits sidéens africains en ont à foutre qu'elle ne descende pas du jet privé en ensemble Dior? Lorsque le chargé de communication de l'Elysée la presse de rejoindre le 4/4 blindé, elle s'empare de son téléphone portable et sussure de sa voix mieilleuse: "Je vais téléphoner à Nicolas"!
Pauvres Français, une question me brûle les lèvres depuis que Sarko le magnifique a convolé en justes noces avec l'ex-reine des podiums: "Etes-vous dupes?" ou, alors, incroyablement crédules.
Et dire que si la France, un jour, nous accepte, nous, francophones de Belgique, sur son territoire, on sera obligés de se la coltiner à toutes les sauces.
A choisir, je préfère encore Bart!
mercredi 13 octobre 2010
American dream
Encore un refus! Un de plus. A croire que le grand, le beau rêve americain, ben, plus personne n'en veut...A commencer par le sacro-saint monde éditorial français. Le milieu germanopratin lui fait la gueule.
Pourtant, à mon sens, le moment est venu d'y croire. "Pourquoi?" Entend-on dans l'assemblée. Pourquoi, ben, faites fonctionner vos méninges. Le brillant Barak Obama est là et bien là, en chair et en os, pour nous inciter à y croire, pour nous conforter dans l'idée que l'American dream n'est pas mort. Nous avons tous applaudi lors de son élection, moi la première! Alors quoi, Mesdames et Messieurs les Editeurs (vous remarquerez que le mot éditeurs est écrit avec une majuscule!), vous lisez pas la presse, trop occupés que vous êtes à déchiffrer un nombre quasi incalculable de manuscrits (pardon tapuscrits).
"Il nous semble que nous ne soyons pas l'interlocuteur idéal pour votre texte" Oui, OK mais qui alors? Et encore, là il s'agit d'une réponse, une réponse correcte, bien formulée et polie. Bravo à Xo! Chez d'autres, que je ne citerai pas car je n'ai aucune envie de leur faire une pub gratuite, le suivi, y en a pas, rien, nada. Donc, en principe, on lit ce que vous avez pondu, ce dont vous avez accouché et dans la douleur, et ensuite, on ne s'encombre pas, on limite les frais même les email, ils connaissent pas, on pilonne....carrément. On ne le sait que lorsque l'on s'enquiert du suivi de son "bébé". On tombe sur une préposée à l'accueil, généralement pas plus aimable qu'une porte de prison, qui, au son de la voix nous permet d'imaginer l'âge de la pucelle. Pucelle, ça existe encore? Bref, une donzelle qui peut à peine aligner trois mots: "Si vous avez envoyé votre manuscrit fin mai et que vous n'avez pas reçu de réponse, ben, c'est qu'il est détruit". Connasse, va! Si je l'avais eue en face de moi, je crois que je l'aurais trucidée, cette garce antipathique et pucelle, sans doute, peut-être, de surcroit. Non mais, des fois...
Ouf! Cela fait un bien fou, je me sens mieux, tout à coup. Pas besoin de psy, allons-y, on crache toute sa rancoeur. Pas besoin d'anti-dépresseurs, non plus. Quelles économies! Un psy tous les mois, ça doit compter dans les 50 euro, non? Plus les anti-dépresses, au moins 25 boules la boîte. Je sais pas si c'est remboursé par la sécu, ces conneries. Revenons à mes moutons: où vais-je le trouver l'interlocuteur ad-hoc, celui qui me fixera un rencart pour que l'on discute, enfin, de mon American dream?
Vous êtes à côté de la plaque ou quoi? Tout le monde a envie et besoin de rêver même et surtout le vulgaire quidam qui prend son métro à 7h. du mat, enivré par les odeurs de transpiration mélangées à celles des after-shave de Monoprix (ça existe encore?), et qui sait, lui, que s'il ne gagne pas au lotto dans les années à venir, y a fort à parier que ses matins auront un parfum identique dans dix ans.
Pourtant, à mon sens, le moment est venu d'y croire. "Pourquoi?" Entend-on dans l'assemblée. Pourquoi, ben, faites fonctionner vos méninges. Le brillant Barak Obama est là et bien là, en chair et en os, pour nous inciter à y croire, pour nous conforter dans l'idée que l'American dream n'est pas mort. Nous avons tous applaudi lors de son élection, moi la première! Alors quoi, Mesdames et Messieurs les Editeurs (vous remarquerez que le mot éditeurs est écrit avec une majuscule!), vous lisez pas la presse, trop occupés que vous êtes à déchiffrer un nombre quasi incalculable de manuscrits (pardon tapuscrits).
"Il nous semble que nous ne soyons pas l'interlocuteur idéal pour votre texte" Oui, OK mais qui alors? Et encore, là il s'agit d'une réponse, une réponse correcte, bien formulée et polie. Bravo à Xo! Chez d'autres, que je ne citerai pas car je n'ai aucune envie de leur faire une pub gratuite, le suivi, y en a pas, rien, nada. Donc, en principe, on lit ce que vous avez pondu, ce dont vous avez accouché et dans la douleur, et ensuite, on ne s'encombre pas, on limite les frais même les email, ils connaissent pas, on pilonne....carrément. On ne le sait que lorsque l'on s'enquiert du suivi de son "bébé". On tombe sur une préposée à l'accueil, généralement pas plus aimable qu'une porte de prison, qui, au son de la voix nous permet d'imaginer l'âge de la pucelle. Pucelle, ça existe encore? Bref, une donzelle qui peut à peine aligner trois mots: "Si vous avez envoyé votre manuscrit fin mai et que vous n'avez pas reçu de réponse, ben, c'est qu'il est détruit". Connasse, va! Si je l'avais eue en face de moi, je crois que je l'aurais trucidée, cette garce antipathique et pucelle, sans doute, peut-être, de surcroit. Non mais, des fois...
Ouf! Cela fait un bien fou, je me sens mieux, tout à coup. Pas besoin de psy, allons-y, on crache toute sa rancoeur. Pas besoin d'anti-dépresseurs, non plus. Quelles économies! Un psy tous les mois, ça doit compter dans les 50 euro, non? Plus les anti-dépresses, au moins 25 boules la boîte. Je sais pas si c'est remboursé par la sécu, ces conneries. Revenons à mes moutons: où vais-je le trouver l'interlocuteur ad-hoc, celui qui me fixera un rencart pour que l'on discute, enfin, de mon American dream?
Vous êtes à côté de la plaque ou quoi? Tout le monde a envie et besoin de rêver même et surtout le vulgaire quidam qui prend son métro à 7h. du mat, enivré par les odeurs de transpiration mélangées à celles des after-shave de Monoprix (ça existe encore?), et qui sait, lui, que s'il ne gagne pas au lotto dans les années à venir, y a fort à parier que ses matins auront un parfum identique dans dix ans.
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